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Les troubles du sommeil

Dernière mise à jour : 17 mars


Un mauvais sommeil :

Les troubles du sommeil gâchent la vie de 4 Français sur 10, et surtout les femmes. Et cela ne va pas en s’arrangeant avec l’âge, bien au contraire. Une mauvaise qualité de sommeil entraîne des troubles de l’attention et des risques de somnolence durant la journée. Ça c’est la partie visible de l’iceberg. Car un mauvais sommeil a un impact direct sur l’autorégulation de la température corporelle, la reconstitution des stocks énergétiques des cellules musculaires et surtout nerveuses, sur la production d’hormones (la mélatonine qui est un puissant antioxydant), l’hormone de croissance mais aussi la leptine et la ghréline (qui contrôlent notre appétit), sur l’élimination de nos toxines, sur la régulation de notre métabolisme (notamment concernant le glucose) et de notre système immunitaire. Le manque de sommeil perturbe les mécanismes d’apprentissage et de mémorisation, et influence directement notre humeur et notre sensibilité au stress. Bref, ne pas dormir peut être très problématique et nécessite d’être pris en charge rapidement avant que son mécanisme s’installe alors que la cause primitive a disparu. Alors la question est « qu’est-ce qui vous empêche de bien dormir » et « pourquoi » ? Ces questions ont l’air simple, mais les réponses ne le sont pas forcement.


L'insomnie :

L’insomnie se caractérise par un délai d’endormissement supérieur à une demi-heure, des éveils multiples avec un temps pour se rendormir supérieur à 20 minutes, un état d’éveil fragmenté par des micro-sommeils, des réveils précoces et lorsque l'on ne peut dormir plus de 6 heures par nuit. Elle est gênante si elle survient à la suite d’un repas trop copieux ou trop arrosé, ou pour plein d’autres motifs, mais elle est surtout préoccupante lorsqu’elle devient chronique et perturbe notre équilibre psychique et physiologique. L’insomnie est une maladie grave qu’il faut traiter, d’autant plus qu’elle touche 1 Français sur 5 dont 9% en souffrent sévèrement. Mais avant d’envisager un traitement, quel qu’il soit, il faut avant comprendre le sens du problème. Car l’anxiété, le stress et la dépression sont le plus souvent à l’origine des insomnies. Les troubles de l’humeur, comme l’anxiété et la dépression, sont les principaux responsables des difficultés d’endormissement. La personne ne parvient pas à se détendre et se trouve assaillie de nombreuses préoccupations qui se manifestent principalement au moment du coucher. Les réveils précoces en milieu et fin de nuit peuvent être un marqueur de la dépression.

Enfin le stress (voir mon article )provoque plutôt des réveils précoces, entre 4 et 5 heures du matin, avec alors l’impression de somnoler, une certaine agitation physique, jusqu’au moment où le réveil sonne. L‘avancée en âge a également des répercussions sur la qualité du sommeil, avec des éveils multiples, une moins bonne récupération qui entraîne des somnolences dans la journée et une nécessité de faire la sieste. Et puis, l’insomnie peut être provoquée par d’autres maladies comme l’asthme nocturne, les troubles prostatiques (pollakiurie) ou endocriniens (hyperthyroïdie), les reflux gastro-intestinaux. Il s’agit alors de les traiter en priorité. Mais elle peut être induite aussi par un environnement peu propice au sommeil comme le bruit (circulation urbaine), la température (canicule, chambre surchauffée), un rythme de vie trépidant ou encore la prise de certains médicaments.



Le syndrome des jambes sans repos :

Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) est également responsable de nombreuses insomnies. Provoqué par l’immobilité, il s’aggrave le soir et la nuit, notamment à cause de la position allongée. Il se caractérise par des impatiences au niveau des membres inférieurs, avec parfois des sensations douloureuses comme des picotements, fourmillements, agacements ou sensation de courants électriques, qui sont plus ou moins soulagés par la reprise du mouvement, parfois de manière inconsciente. Ces mouvements sont responsables d’une fragmentation du sommeil qui devient alors moins réparateur. Le SJSR est accompagné de troubles de l’humeur et d’une anxiété entretenue par les insomnies qui deviennent chroniques. Les causes sont mal connues, ce peut être un diabète, une insuffisance rénale ou encore une carence en fer.


L'apnée du sommeil :

Dernière pathologie qui peut également affecter nos nuits, les apnées du sommeil. Plus fréquentes après 50 ans, elles en touchent environ 10%, notamment les hommes. Il s’agit d’une obstruction du pharynx qui provoque un arrêt de la respiration qui ne peut être relancée que par des micro-éveils. Répétées plusieurs fois au cours du sommeil (plusieurs dizaines de fois), elles sont responsables de ronflements bruyants (elles sont d’ailleurs souvent décelées par le conjoint) et d’une fatigue au réveil indiquant que la nuit n’a pas été réparatrice. Le surpoids, la morphologie, l’excès d’alcool ou certains médicaments favorisent les apnées du sommeil. Outre une somnolence durant la journée et une certaine irritabilité, avec baisse de la libido, elles ont également un impact sur le système cardiovasculaire avec une hypertension artérielle. Les solutions proposées sont un masque qui insuffle de l’air durant le sommeil, ou une « orthèse d’avancée mandibulaire » pour les cas moins sévères. Ces solutions ne sont pas toujours bien tolérées, et souvent abandonnées. Elles soulagent mais ne résolvent pas le problème. Il faut également agir sur l’hygiène de vie et les habitudes alimentaires.


Je peux vous aider :

Comme vous avez pu le voir, une bonne qualité de sommeil est indispensable. Mais avant de vous précipiter sur les somnifères, aux effets secondaires importants, qui n’offrent pas un sommeil vraiment réparateur, il importe d’explorer toutes les pistes qui peuvent vous être proposées, notamment par votre naturopathe : plantes, huiles essentielles, micro-nutrition, homéopathie, gestion du stress, hygiène de vie, réformes alimentaires et, surtout, la rechercher des causes profondes de votre résistance au sommeil.

Guillemette Bourgoing, Naturopathe et réflexologue spécialisée dans l'arrêt du tabac à Villelaure, Pertuis et Aix-en-Provence


Ps: si cet article vous a plu, n'hésitez pas à déposer un commentaire, faire suivre, ou prendre un rendez-vous



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