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Respirez, ça va aller !

Dernière mise à jour : 15 janv.


Le souffle est central dans tous les arts martiaux ou pratiques de méditation nous provenant d’orient. Les sportifs l’ont bien compris et font de la respiration la clé de leurs entraînements, la condition de leurs performances et de leur récupération. Au repos, de manière automatique, nous respirons, c'est-à-dire que nous inspirons puis expirons, quinze fois par minutes. Nous inspirons à notre naissance pour gonfler nos poumons d’air, nous expirons pour notre « dernier souffle ». C’est automatique, pas besoin d’y réfléchir. Toutefois, si la respiration au quotidien n’est pas un acte réfléchi, elle est l’unes des rares fonctions sur lesquelles nous pouvons avoir le contrôle et que nous pouvons moduler à l’envie. Par des exercices respiratoires, en régulant notre respiration, en respirant correctement, nous pouvons agir sur la gestion du stress, soulager nos chocs émotionnels, réduire la fatigue, retrouver de la vitalité et, pourquoi pas, franchir des montagnes ! A contrario, ces dernières seront difficiles à atteindre si notre système respiratoire est affaibli ou peu efficient, privant ainsi nos cellules de cet oxygène qui leur est vital.


Quand le souffle nous manque

Il arrive que pour de multiples raisons, comme la pollution (inhalation de particules comme le monoxyde de carbone ou la fumée de cigarettes), la présence de microbes, virus et bactérie, le manque d’exercices physiques ou une pression professionnelle, et personnelle, trop importante, la respiration soit affectée, moins efficace, ou ponctuellement et brièvement bloquée (en avoir le souffle coupé » !) provoquant ce que l’on nomme l’hypoxie.

L’hypoxie est une oxygénation insuffisante de certains de nos tissus, voire de notre organisme tout entier. Or la respirations, outre le fait qu’elle permette d’inhaler ce précieux oxygène et d’expulser du dioxyde de carbone, assure un pH stable pour le sang qui doit rester légèrement alcalin et une température corporelle relativement stable. Or, si les fonctions respiratoires sont perturbées, ce sont toutes les caractéristiques sanguines qui peuvent être modifiées et l’oxygène sera peu ou pas distribué correctement dans l’organisme, modifiant ainsi moult réactions métaboliques, notamment énergétiques. Par manque d’oxygène, les mitochondries (organites situés dans nos cellules, producteurs d’énergie, nos piles en quelque sorte) vont être ébranlées et vont non seulement produire moins d’énergie mais, surtout émettre beaucoup de radicaux libres (trop pour que notre système anti-radicalaire puisse les contrer), nuisibles aux cellules. Ainsi, les cellules, déjà affectées par le manque d’oxygène, se retrouvent en plus agressées par un excès de radicaux libres libérés par les mitochondries qui accélèrent leur vieillissement.

Par ailleurs, un défaut d’oxygénation va surtout affecter le cerveau et le système nerveux central qui en sont les plus gros consommateurs. Les déchets qui ne sont pas expulsés par la respiration vont, eux, s’accumuler est passer la barrière hémato-encéphalique provoquant des maux de tête et des troubles nerveux. De même, les sportifs peuvent aisément vérifier lors de leurs entrainements ou épreuves sportives. Un défaut d’oxygénation pendant l’effort provoque la production de lactates, responsables de contractures musculaires, mais aussi, sur un plus ou moins long terme, l’apparition de microlésions ou claquages, voire de fractures et troubles digestifs. Ainsi, bien respirer permet d’apporter de l’oxygène à nos cellules, de maintenir l’équilibre acido-basique, de retrouver de la vitalité et, ce qui n’est pas du tout négligeable, de nous relaxer.



La respiration est source de vie

Si la première fonction de la respiration est de fournir de l’oxygène à nos cellules (sang, cellules, tissus, muscle, cerveau…) et d’expulser le dioxyde de carbone produit par notre organisme, la respiration a également d’autres actions non moins vitales. A commencer par maintenir l’équilibre acido-basique du corps. Les poumons participent à évacuer les acides, notamment les acides volatils issus du métabolisme des glucides, en expirant le dioxyde de carbone (C02) et l’eau (H20), cette dernière sous forme de vapeurs. Les reins, eux, se chargent d’évacuer les acides lourds, fixes, issus de la dégradation des protéines animales. Si la respiration est perturbée, insuffisante, l’organisme va progressivement s’acidifier, porte ouverte à de nombreuses pathologiques, notamment des douleurs tendino-musculaires et une inflammation chronique. De même, en naturopathie, les poumons sont ce que nous appelons des « émonctoires », organes, en nombre de 5 principaux, qui permettent d’évacuer les déchets que notre organisme doit éliminer. Les poumons permettent non seulement d’éliminer les acides volatils mais également ce que nous nommons des « mucosités », qui sont des déchets produits par les excès de glucides, d’amidon (dont le gluten) et les laitages, et qui se présentent sous forme de glaires ou sécrétions nasales. Si ces déchets ne peuvent être évacués d’abord par l’intestin, ils seront déviés vers la sphère ORL. Et si celle-ci est « fermée », c’est-à-dire qu’elle ne peut remplir sa fonction d’émonctoire pour une raisons ou pour une autre, ces mucosités seront encore déviées vers d’autres issus telles, par exemple, que la peau, avec l’apparition de boutons purulents, les yeux (collés le matin par des sécrétions purulentes) ou le vagin (leucorrhées plus abondantes). Enfin, une autre fonction des poumons, et non des moindres, la respiration permet de nous détendre, de nous ramener au calme lorsque le stress ou toutes autres tensions nous envahissent.


Respirer pour calmer le mental

Le cerveau ne parvenant à se concentrer que sur une information à la fois, en portant notre attention sur le souffle (sur l’air qui gonfle notre ventre et nos poumons, nourrit nos cellules, pour ensuite être rejeté par une profonde expiration), la respiration permet de se vider l’esprit de pensées perturbatrices. Elle excelle donc pour soulager les chocs émotionnels, la dépression, la fatigue ou l’épuisement, à condition d’être réalisée pleinement en conscience, ce qui n’est pas toujours évidant au début. La respiration en conscience demande un peu d’entraînement et de patience, le temps que le cerveau réalise qu’elle lui est bénéfique. Alors, progressivement les pensées, décharges émotionnelles et autres perturbateurs, finiront par glisser, emportés par l’expiration. La respiration devient alors méditation, amenant à un état de conscience modifié et apportant ainsi un réel bien-être. D’autant plus que, si le mental se détend, les muscles se dénouent aussi, le corps entier se relâche tout en retrouvant une nouvelle vitalité. Que ce soit à la maison ou au travail, la respiration devient une véritable bouée de sauvetage lorsque les contraintes se font trop intenses. Il est vraiment intéressant de le mettre en pratique, de manière régulière, dans le cadre de l’entreprise, afin de tempérer, amortir, les pressions qui peuvent aboutir à un véritable état d’épuisement, mieux connu sous le terme de « burn-out ». Les employeurs ont ainsi tout à y gagner, pour le bien-être de leurs salariés, et donc pour le bon fonctionnement de leur société. Il en est de même pour les enfants. Leur consacrer quelques minutes en début de cours pour les ramener au calme et à l’apaisement, leur permettra d’être mieux concentrés et plus disponibles. Ainsi, cette technique est à portée de tous, à tout moment (encore faut-il y penser), rapide et très efficace, d’autant plus qu’elle convient également très bien pour soulager les douleurs, aigües ou chroniques.


Les exercices de respiration en conscience ont démontré leur efficacité, mais l’activité physique est aussi un excellent moyen de s’oxygéner, de favoriser les échanges gazeux, d’enrichir le sang en globules rouges (qui, eux-mêmes, transportent l’oxygène) et d’améliorer le fonctionnement de nos mitochondries (nos piles énergétiques). En nous mettant en mouvement, ce sont tous les muscles de notre corps qui sont sollicités, ainsi que, et surtout, le système cardiorespiratoire qui va permettre de diffuser l’oxygène à l’ensemble de nos cellules. Ainsi, une activité physique nous maintient non seulement en bonne santé, en apportant suffisamment d’oxygène, mais elle permet de soulager de certaines maladies, notamment des maladies dites de « civilisation » : diabète, hypertension, asthme, cancer… A condition bien sûr qu’elle soit pratiquée dans le respect de nos propres limites, adaptée à notre condition physique du moment. Elle peut donc ainsi évoluer en fonction de nos besoins. De même, les personnes souffrant d’asthme, de broncho-pneumopathie évolutive chronique obstructive, d’insuffisance respiratoire, voient leur capacité respiratoire réduite, conduisant ainsi à une hypoxie généralisée. Il est donc intéressant d’améliorer la capacité respiratoire chez ces personnes en proposant une activité physique douce et régulière, sous forme de marche rapide (nordique), course à pied (modérée), natation, ski de fond ou vélo. Le principe n’est pas d’épuiser la personne dans des performances impossibles à réaliser. A contraire, le but est seulement d’obtenir une activité cardiaque modérée et régulière, constatée par un essoufflement modéré (la personne doit pouvoir continuer à parler si elle le souhaite) et de la transpiration. Le tout étant de progresser à son rythme et de, surtout, en tirer du plaisir. C’est de cette manière que le sport devient un facteur essentiel dans l’amélioration de l’état de santé de chacun.


Sommes toutes, la respiration est notre meilleure alliée pour nous garder en forme, quelque soit la manière. Il est avant tout primordial d’observer notre façon de respirer et d’accorder plus d’attention à notre manière de respirer, de nous oxygéner. Bien manger, bien dormir, bien aimer, bien penser, bien respirer, sont les maîtres mots d’une vie en pleine santé. C’est le moment de faire le point et de reprendre votre souffle en mains et, si vous êtes concerné, d’arrêter de fumer.


Je peux vous accompagner sur tous ces aspects, notamment pour vous aider à arrêter de fumer avec entre autres, la méthode Chiapi. Alors n’attendez plus pour venir me voir.

Guillemette Bourgoing, Naturopathe et Réflexologue Villelaure Pertuis et Aix-en-Provence


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