top of page

Téléphone

06 84 15 36 40

E-mail

S'abonner

  • Facebook
  • LinkedIn
  • Instagram
  • Photo du rédacteurGuillemette Bourgoing

L’arthrose, une maladie inévitable ?

Dernière mise à jour : 12 avr.


A partir de la cinquantaine, l’arthrose est le plus fréquent des problèmes articulaires et elle touche environ 65% des plus de 60 ans (80 % des personnes de plus de 80 ans). Elle s’installe progressivement, d’abord par des raideurs matinales dans une articulation, puis la douleur devient constante, irradiant dans tout le corps, entraînant un véritable handicap et une perte progressive de la mobilité. Les articulations deviennent rouges, chaudes, enflées, parfois déformées, sensibles aux changements de météo. Toutes les articulations peuvent être concernées, surtout la colonne vertébrale (mais elle reste souvent silencieuse), les doigts, ainsi que les genoux et les hanches qui sont les plus invalidantes. Les épaules, les coudes, poignets et chevilles sont rarement atteints. Les facteurs de cette destruction progressive du cartilage articulaire sont multiples. Évoluant pendant des dizaines d’années de manière silencieuse, elle est souvent découverte lors d’une crise inflammatoire, lorsque l’atteinte du cartilage est déjà bien avancée. C’est la raison pour laquelle, il est intéressant d’en connaître certains de ses rouages pour mieux prévenir l’arthrose et retarder au maximum l’apparition de ses symptômes.



Anatomie du cartilage

Le cartilage est une substance blanche et légèrement élastique qui tapisse les extrémités des os et qui permet aux articulations de glisser l’une sur l’autre, sans frottement. Il amortit également les chocs. Il est constamment renouvelé grâce à ses cellules, les chondrocytes. Ces dernières renouvellent constamment le cartilage de façon à ce qu’il reste bien épais, élastique, bien irrigué. Comme il n’est pas vascularisé, il ne reçoit pas de nutriments ni d’oxygène par le sang, c’est donc le liquide synovial dans lequel baigne l’articulation, qui lui apporte, grâce au mouvement, tous les nutriments nécessaires. En effet, le cartilage est légèrement spongieux et à chaque fois qu’il est pressé (en marchant notamment), le liquide synovial peut s’y renouveler. D’où l’importance de garder le plus longtemps possible une activité physique régulière. Car l’arthrose ne concerne pas seulement les cartilages, mais elle touche l’ensemble de l’articulation avec notamment le liquide synovial (ainsi l’os, les muscles et les ligaments). Le cartilage s’affine progressivement, se désagrège et finit par disparaître complètement. Cela peut se faire sur des années, de manière plus ou moins indolore, mais aussi très rapidement (parfois, notamment pour la hanche, une prothèse peut être nécessaire au bout de 5 ans seulement).


Les causes de dégradation du cartilage :

Les mécanismes de dégradation du cartilage sont mal connus. Ils peuvent être dus à un excès de poids résultant d’une surcharge pondérale mais aussi du port fréquent de charges lourdes, à une activité physique non physiologique (sport intensif, impliquant des contraintes mécaniques, non adapté), mais aussi à d’autres troubles de santé. Par exemple le diabète entrerait également dans l’étiologie de l’arthrose. Si l’hérédité est un facteur de risque, notamment pour l’arthrose de la main, des fragilités naturelles du cartilage peuvent également être dues à des anomalies, certes, mais aussi à des séquelles de traumatisme (fracture articulaire, entorse négligée, luxation ou ablation du ménisque). Il existe enfin des maladies de l’articulation comme la chondrocalcinose (dépôt de calcium dans le cartilage) l’ostéonécrose (destruction du tissu osseux) ou la polyarthrite rhumatoïde. En fait il existerait plusieurs arthroses : celle liée à l’âge, celle liée à l’obésité, celle liée à une maladie de l’articulation, faisant intervenir des mécanismes pathologiques distincts. C’est la raison pour laquelle il importe de bien cibler le terrain de la personne afin de lui apporter un accompagnement parfaitement individualisé. Ce qui est au centre même de la démarche naturopathique.


La part de l'inflammation et de l'acidose :

Par ailleurs, l’arthrose est souvent représentée comme une usure du cartilage, comme une semelle de chaussure qui, à force d’usage, s’étiole progressivement. Ce n’est pas tout à fait cela, sinon les grands marcheurs n’auraient plus d’articulation et les sédentaires ne souffriraient pas d’arthrose. Ce qui est souvent le contraire (n’oublions pas que la marche permet précisément de nourrir le cartilage). Non, l’arthrose est une destruction progressive du cartilage, avec inflammation. Si le surpoids, les microtraumatismes, les facteurs génétiques, problèmes de posture, le vieillissement sont des facteurs, il convient également d’être vigilant sur le respect de l’équilibre acido-basique si cher aux naturopathes (voir mon article sur l'équilibre acido-basique). Lorsque cet équilibre interne n’est pas respecté, c’est l’acidose. Normalement notre pH est légèrement alcalin (au-dessus de 7), pour maintenir cet équilibre vital l’organisme puise dans l’alimentation des minéraux basiques. Si cette source est insuffisante, il va les chercher dans l’immense réserve que représente notre squelette et s’attaque ainsi aux os. C’est donc bien l’acidose qui participe activement à détruire les cartilages et qui crée l’inflammation douloureuse.


Je peux vous aider :

Ainsi, pour le moment, il n’existe pas de remèdes contre l’arthrose. Les seuls traitements proposés permettent de réduire la douleur jusque à ce que, lorsque cela s’avère possible, une prothèse soit proposée (pour les hanches et les genoux). L’accompagnement naturopathique, lui, va chercher à réduire l’acidose afin de freiner ce processus de pillage des minéraux et réduire l’inflammation. C’est la raison pour laquelle, lorsque vous me parlez de vos douleurs articulaires, je vous parle d’algues et de légumes verts, lorsque vos genoux sont rouges et enflammés je parle de sardines et petits poissons gras, quand vous ne pouvez plus vous baissez, je vous demande comment sont votre peau, vos cheveux et si vous êtes stressé. A mille lieux de partir dans tous les sens, je croise toutes mes grilles pour encore mieux vous cibler et répondre à votre problématique, mais ça, je suppose que vous le savez déjà.


Guillemette Bourgoing Naturopathe et Réflexologue spécialisée dans l'arrêt du tabac à Villelaure Pertuis et Aix-en-Provence


PS : si cet article vous a plu, n'hésitez pas à liker, commenter, partager ou prendre rendez-vous



bottom of page