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Les effets de la déshydratation

  • Photo du rédacteur: Guillemette Bourgoing
    Guillemette Bourgoing
  • 24 juin
  • 7 min de lecture

Avec l’arrivée de l’été, notre corps est naturellement plus sollicité. Afin de réguler sa température interne, notre organisme transpire plus. Et notre sueur est d’autant plus abondante si nous nous exposons au soleil de manière prolongée, comme les belles journées d’été nous y invitent.  Cette perte hydrique est accélérée en plus par la consommation d’alcool, l’activité physique, ou tout simplement l’oubli de boire. Or l’eau est à la base de notre équilibre intérieur, nous sommes faits d’eau. Elle est répartie dans nos cellules, dans le sang, le cerveau, les articulations et même les muqueuses. L’eau participe à tous nos processus vitaux tels que la régulation thermique, la digestion, la circulation, le fonctionnement cérébral et les fonctions d’élimination. Un manque d’hydratation, même modéré, peut avoir de sérieux effets sur notre organisme et peut entraîner des troubles fonctionnels multiples. La déshydratation se définit alors comme une perte excessive d’eau par rapport à ce que le corps absorbe. Elle peut être aiguë (liée à un coup de chaleur ou une diarrhée) ou chronique, lorsque l’on ne boit pas assez au quotidien et que l’on perd à force la sensibilité aux signaux de la soif. Les personnes âgées (qui ressentent moins la sensation de soif), les enfants, les femmes enceintes, les sportifs et les travailleurs exposés au soleil sont particulièrement vulnérables et doivent absolument mettre des rituels en place pour penser à boire régulièrement tout au long de la journée.


  • Les mécanismes de la déshydratation :

Tout commence dans la tête, et bien sûr par l’hypothalamus, le chef d’orchestre chargé de maintenir l’équilibre, ou l’homéostasie, dans notre corps. Il agit comme un centre de régulation en captant toutes les variations de l’osmolarité (concentration en sels) du sang. S’il y a perte d’eau, l’osmolarité augmente immanquablement. Alors l’hypothalamus déclenche la sensation de soif et la sécrétion de vasopressine (hormones bien connue des cyclistes et de tous sportifs pratiquant des sports d’endurance). Cette hormone permet de réduire l’excrétion d’eau par les reins pour retenir d’avantage de liquides. Ainsi les reins, en cas de déshydratation, concentrent l’urine pour économiser l’eau. Mais ils peuvent également ralentir leur fonction de filtration (filtration glomérulaire) qui peut à terme affecter la fonction rénale.

Par ailleurs, en cas de déshydratation, la transpiration diminue forcement. Or la transpiration est notre principal régulateur thermique et le manque de sueur empêche le corps de se refroidir efficacement. Cette perturbation de la thermorégulation peut amener à une élévation rapide de la température corporelle, parfois jusqu’à un coup de chaleur qui peut être une urgence vitale.

Enfin, la déshydratation impacte profondément le système circulatoire (voir mon article) car une baisse du volume d’eau provoque une diminution du volume sanguin appelée hypovolémie. Cela entraîne une baisse de la pression artérielle, la diminution de la perfusion des organes (problème bien connu des sportifs endurants, voir mon article sur l’impact de la chaleur sur le transit intestinal) et une fatigue cardiaque si le cœur doit compenser par une fréquence augmentée.

 

  • Les signaux de la déshydratation à surveiller :

Les signaux les plus fréquents sont d’abord la soif. Et lorsque la soif devient intense et persistante c’est déjà un signe de déshydratation intense. La bouche et les lèvres sont sèches. Apparaissent des maux de tête (voir mon article), avec vertiges et étourdissements, une fatigue inhabituelle et inexpliquée, avec sensation de lourdeur. La personne devient plus irritable. La déshydratation impacte également le système digestif qui ralentit, avec constipation. Des crampes musculaires apparaissent, avec la sensation de jambes lourdes. Et bien sûr la manque d’hydratation est clair dès que les urines deviennent foncées et peu abondantes. C’est le signe qu’il faut boire d’avantage. Et c’est en cela qu’il faut être particulièrement vigilant avec les personnes âgées chez qui la sensation de soif est souvent atténuée, ce qui rend la déshydratation plus insidieuse. Si les premiers symptômes ne sont pas pris en considération, d’autres symptômes peuvent suivre, beaucoup plus sévères. Apparaissent alors une hypotension, des palpitations, des étourdissements et des difficultés de concentration. Les crampes musculaires s’intensifient, comme la constipation. Dans les cas les plus graves, une déshydratation peut provoquer des convulsions avec perte de conscience ou confusion mentale.

 

  • Les conséquences d’une déshydratation :

Lorsque les pertes d’eau ne sont pas compensées tout au long de la journée c’est notre organisme en totalité qui est impacté. Le volume sanguin diminue, ce qui ralentit la circulation est augmente le rythme cardiaque. Le cerveau reçoit alors moins d’oxygène et de nutriments, ce qui entraîne une fatigue, un brouillard cérébral avec baisse de la concentration. Plusieurs études (1) ont montré qu’une hydratation insuffisante altère la mémoire à court terme, la concentration et la rapidité de raisonnement (voir mon article de l’eau pour le cerveau). D’ailleurs, comme pour les cellules musculaires, les cellules cérébrales, sous l’effet de la déshydratation, se contractent, provoquant crampes et tensions. Au niveau des reins, l’urine est davantage concentrée pour limiter la perte d’eau, ce qui favorise les calculs biliaires (voir mon article sur les reins). Enfin, le système digestif devient paresseux et des troubles surviennent à tous les niveaux : nausées, acidité gastrique (voir mon article sur les RGO) et constipation. Et pour en finir, la peau devient plus sèche, moins souple, plus sensible. Les muqueuses sont irritées.

Les risques à long terme d’une déshydratation chronique sont les troubles cardiovasculaires, des infections urinaires à répétition avec la formation de calculs rénaux. Une inflammation chronique s’installe, source de douleurs musculaires et articulaires (voir mon article sur la douleur chronique) avec notamment une altération des performances physiques. Les personnes âgées sont à surveiller particulièrement car une déshydratation chronique augmente les risques de confusion mentale et de chutes.

 

  • Des solutions pour rester hydraté :

La soif est un signal tardif. N’attendez pas d’avoir soir pour boire mais buvez régulièrement par petite quantités. Et buvez bien sur de l’eau. Une eau plate, peu minéralisée avec un résidu à sec inférieur à 120 mg par litre d’eau selon les indications de Louis-Claude Vincent (voir mon article sur les bienfaits de l’eau). Si vous n’aimez pas l’eau ou que vous avez des difficultés à boire de l’eau, les infusions froides sont un excellent compromis et peuvent être choisies en plus en fonction de leurs vertus recherchées : à base de menthe, de mélisse ou de gingembre pour la digestion, de citron pour le foie, de verveine qui est apaisante ou d’hibiscus. Elles ont un effet rafraîchissant, sans sucre ni caféine. En cas de transpiration excessive ou de troubles digestifs, un bouillon de légumes maison peut être intéressant, ainsi qu’un gaspacho ou une soupe miso. Ils permettent de reminéraliser efficacement car les minéraux sont alors biodisponibles (ce qui n’est pas toujours le cas avec les eaux riches en minéraux) tout en hydratant.

Pensez également à votre alimentation en mangeant des fruits et des légumes de saison. La nature sait ce qu’elle fait et nous offre l'été des fruits riches en eau : pastèques, melons, fraises, tomates et concombres. Ils contiennent jusqu’à 90% d’eau et sont également riches en antioxydants protecteurs. A contrario, évitez les aliments diurétiques tels que la caféine, le thé noir, les sodas, l’alcool et les plats trop salés.

 

  • Je peux vous aider :

La déshydratation n’est pas le simple oubli de boire, c’est un signal d’alarme à prendre au sérieux, surtout l’été. Elle est insidieuse et perturbe l’équilibre global de l’organisme. Avec l’arrivée de la chaleur, il est indispensable de réapprendre à écouter les signaux de notre corps. En tant que naturopathe, je vous accompagne pour décoder ces signaux, prévenir les déséquilibres et retrouver votre bien-être global. A travers des méthodes naturelles, accessibles et personnalisée, je vous aide à rééquilibrer l’organisme en oligo-éléments essentiels. Avec la réflexologie, plantaire ou auriculaire, je vous aide à soutenir les fonctions rénales, digestives et lymphatiques. Nous établirons ensemble les réformes nécessaires pour adapter votre alimentation à vos besoins personnels. Et nous mettrons en place une routine d’hydratation personnalisée. Ainsi, avec une hydratation optimisée et un accompagnement global la fatigue s’attenue pour revenir à une bonne vitalité, les douleurs musculaires ou articulaires diminuent, la peau devient plus souple et les muqueuses plus confortables, la digestion plus fluide, l’humeur plus stable, le cerveau plus clair et le corps retrouve sa légèreté, même en cas de fortes chaleurs.

En effet, prendre soin de son équilibre hydrique, c’est prendre soin de chaque cellule de son corps.

 

Ainsi, la naturopathie n'est pas uniquement "soigner avec des plantes". Son action et ses outils sont bien plus larges. La naturopathie s'intéresse à la personne dans sa globalité, à tous les niveaux. Et pour cela, je prends le temps de vous écouter et je fais appel à tous les outils que la nature peut m'offrir, que ce soit du monde végétal, animal, minéral, vibratoire ou magnétique. Lors de mes consultations, je propose des conseils alimentaires (alimentation riche en micronutriments et antioxydants) et en hygiène de vie (activité physique, gestion du stress, arrêt du tabac, qualité du sommeil, réflexologie). Je vais éventuellement m’aider avec l’auriculoathérapie (voir mes programmes), la phytothérapie ou la micronutrition et toutes les techniques qui sont en ma possession. Voilà ce qui fait toute la richesse d'une consultation en naturopathie et toute la diversité des pratiques propres à chaque naturopathe.


Pour ma part, je me suis également spécialisée dans l'arrêt du tabac qui, pour moi, est la première chose à faire lorsque l’on souhaite optimiser sa santé. C’est le premier facteur pour prévenir un grand nombre de maladies lourdes, à commencer par toutes les maladies dites de civilisation (syndrome métabolique, cancer, maladies auto-immunes, troubles cognitifs...). Mais à travers l’addiction au tabac ce sont tous les troubles qui ont pris leurs racines dans un stress sous-jacent qui n’est pas toujours conscientisé, comme les troubles du sommeil, les compulsions alimentaires ou les troubles digestifs et hormonaux.

 

 

Guillemette Bourgoing Naturopathe et réflexologue spécialisée dans l’arrêt du tabac à Villelaure, Pertuis et Aix-en-Provence

 

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(1)- INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) : La déshydratation : mécanismes et impacts chez l’adulte et la personne âgée. Fiche thématique 2015

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