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Photo du rédacteurGuillemette Bourgoing

Ce qui nous empêche de dormir

Nous allons passer plus d’un tiers de notre vie à dormir. C’est le temps nécessaire à notre organisme pour se réparer et se maintenir en bonne santé physique, mentale et émotionnelle. En effet, un sommeil réparateur est essentiel pour notre maturation cérébrale, nos capacités cognitives et pour notre croissance. Il participe également au maintien de notre équilibre hormonal, et par conséquent sur nos fluctuations de poids et donc sur la santé de notre système cardiovasculaire. Ainsi, lorsque nous dormons, de nombreux mécanismes se déclenchent, ce qui implique que nous prenions soin de la qualité de notre sommeil et que nous soyons vigilants à supprimer les sources qui pourraient être perturbatrices. En effet, la qualité et la durée du sommeil peuvent être perturbées par de nombreux facteurs qui peuvent être physiologiques ou psychologiques, mais aussi liés à l’hygiène de vie, l’alimentation ou d’autres causes environnementales. Chacun joue un rôle clé dans l’apparition d’insomnies ou de troubles de sommeil. Cela est d’autant plus préoccupant que les problèmes de sommeil touchent un français sur quatre.


  • Les facteurs internes :

Les personnes qui viennent me consulter, ne viennent pas forcement pour des troubles du sommeil, toutefois, ces problèmes apparaissent souvent au cours de notre entretien, comme la conséquence d’une autre problématique. En effets, le sommeil peut être perturbé par certains désordres internes. En tête des perturbateurs de sommeil, les troubles hormonaux avec les bouffées de chaleur nocturnes liées à la ménopause. S’ensuit une surproduction de cortisol, l’hormone dite du stress, qui inhibe la production de mélatonine (hormone du sommeil, voir mon article). Celle-ci peut être elle-même en déficit pour plusieurs raisons, rendant l’endormissement difficile, léger, et hachuré par de nombreux réveils nocturnes. Le stress et l’anxiété sont centraux dans les troubles du sommeil, provoquant une agitation mentale et des pensées tournant en boucle qui gardent l’esprit en éveil et entrainent un sommeil superficiel. Or la personne entre alors dans un cercle vicieux car un sommeil de mauvaise qualité exacerbe les causes initiales (par exemple, le stress empêche de dormir, la privation de sommeil augmente le cortisol qui aggrave alors le stress…). Ainsi, le manque de sommeil n’est plus seulement une conséquence mais il devient une cause supplémentaire de perturbation à l’endormissement. D’autant plus que le stress est un chélateur de magnésium, minéral indispensable pour l’induction au sommeil, la relaxation nerveuse et musculaire. Enfin, d’autres facteurs, bien physiques cette fois : l’apnée du sommeil qui cause des micro-réveils fréquents qui empêchent un sommeil profond, et l’hypertrophie de la prostate qui provoque des besoins d’uriner fréquents, notamment la nuit. Il est donc indispensable, avant de s’occuper du sommeil à proprement parler, de soulager, traiter, la cause initiale responsable de cette mauvaise qualité de sommeil (toujours revenir à la cause, puis à la cause de la cause..)

 

  • Les facteurs externes :

Sur un terrain fragile ou présentant des prédispositions, les facteurs environnementaux et comportementaux sont décisifs sur la qualité du sommeil. A commencer par notre hygiène de vie qui peut vraiment influer sur notre sommeil : le manque d’activité physique n’induit pas au repos mais, à contrario, un exercice physique intense en soirée excite le système nerveux (donc on évite la course à pied le soir en rentrant du travail, il faut mieux courir pendant la pause méridienne). Les heures de coucher irrégulières perturbent l’horloge biologique, d’autant plus pour les personnes qui travaillent en horaires décalés (voir mon article sur le travail de nuit). Le cerveau a besoin de petits rituels réguliers pour faciliter l’endormissement. Par ailleurs, l’exposition prolongée aux écrans retarde la transition vers le sommeil (voir mon article sur les écrans). Une étude parue en 2023 dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism montre que même une faible exposition à des LED peut réduire de 50% la sécrétion de mélatonine. En outre, non seulement la lumière bleue inhibe la mélatonine, mais les contenus dans les écrans stimulent le cerveau (réseaux sociaux, films). Une étude menée en 2023 par l’Université de Pittsburg a montré que l’usage prolongé des réseaux sociaux augmente les niveaux de stress mental avant le coucher et réduit la durée des phases du sommeil paradoxal (moment où l’on rêve, voir mon article). Enfin, la nomophobie (peur d’être séparé de son smartphone) conduit à toujours garder son téléphone à côté de soi, allumé, ce qui nous expose à des ondes tout au long de la nuit (en plus de la journée). Par ailleurs, le bruit (circulation à l’extérieur, voisins, ronflements) fragmentent le sommeil et, ou, retardent l’endormissement. Une chambre trop chauffée empêche la régulation thermique du corps qui a besoin de baisser un peu en température au moment du coucher. Un lit inconfortable provoque des gènes voire des douleurs qui perturbent le sommeil. Enfin, l’alimentation a une influence marquée sur le sommeil. La consommation de sucre et d’alcool, de stimulants tels que la caféine, la théine ou les boissons énergisantes, excitent le système nerveux et prolongent le temps d’éveil. Les repas pris le soir, trop lourds, trop épicés, trop copieux, sont durs à digérer et augmentent les risques de reflux gastriques (voir mon article), retardant l’endormissement.

 

  • Le tabac, l’ennemi insoupçonné du sommeil :

Souvent sous-estimé, la consommation de tabac représente un facteur important de perturbation du sommeil. En effet, les fumeurs chroniques passent environ 20% moins de temps en phase de sommeil profond et paradoxal, ce qui affecte non seulement leur vitalité physique, mais également leurs fonctions cognitives comme la concentration et la mémoire (souvent déficientes chez les fumeurs réguliers). D’autre part, la nicotine est un stimulant puissant qui interfère avec les mécanismes biologiques du sommeil en augmentant la fréquence cardiaque et la tension artérielle tout en interférant par là même sur les cycles du sommeil. Source de stress pour l’organisme, elle contribue à augmenter la production d’adrénaline qui active le système nerveux sympathique (réponse primaire au stress qui permet de combattre ou de fuir un éventuel danger) non compatible avec la mise au repos de l’organisme. Ensuite, les micro-éveils provoqués par le sevrage nocturne de nicotine contribuent à la fragmentation des nuits, obligeant parfois le fumeur à se lever pour fumer une cigarette et répondre ainsi au manque de nicotine. Par ailleurs, les fumeurs présentent souvent une apnée du sommeil (ils ont jusqu’à deux fois plus de risque d’en souffrir) et une irritation des voies respiratoires avec ronflements, qui perturbent la qualité du sommeil. Ainsi le tabac ne se contente pas d’affecter la santé en général, il a également de réelles conséquences sur la qualité du sommeil. Il est donc temps d’arrêter de fumer.

 

  • Je peux vous aider :

La fatigue est l'un des principaux motifs de consultation dans mon cabinet, et la cause est souvent un sommeil perturbé, non réparateur. Il s’agit donc pour moi de trouver la ou les causes en amont de ce manque de sommeil. Comme nous l’avons vu elles peuvent être multiples et variées, récentes et anciennes. Or la naturopathie appréhende la personne dans sa globalité, ce qui explique la longueur des consultations, car je m’efforce de rechercher tout ce qui peut perturber le bon fonctionnement des nombreux mécanismes de l’organisme. Et mes conseils seront aussi variés que l’arrêt du tabac, des séances de réflexologie, éventuellement l’usage de plantes et micronutriments, un rééquilibrage alimentaire, des conseils en hygiène de vie et pour gérer le stress et les émotions. Le sommeil est central, sans lui rien ne va, il est notre meilleur allié pour soutenir notre organisme dans sa lutte contre le vieillissement et la maladie. Ensemble, nous pouvons non seulement identifier les causes de vos troubles de sommeil mais également agir dessus pour retrouver votre bien-être et une meilleure vitalité. Je m’aide alors de tous les outils que m’offre la naturopathie, la réflexologie plantaire et auriculaire ainsi que l’iridologie.

 

Enfin, je me suis spécialisée dans l'arrêt du tabac qui, pour moi, est le premier facteur pour prévenir un grand nombre de maladies lourdes, à commencer par toutes les maladies dites de civilisation (syndrome métabolique, cancer, maladies auto-immunes, troubles cognitifs...) Alors respectez cette merveilleuse machine qu'est votre corps, arrêtez de fumer et vous en ressentirez rapidement les effets sur votre sommeil.



Guillemette Bourgoing Naturopathe et réflexologue spécialisée dans l’arrêt du tabac à Villelaure, Pertuis et Aix-en-Provence

 

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